Baisse de motivation au travail, comment faire face aux cycles de ses équipes ?

On peut parler d’énergie, d’élan, d’envie qui donne la force de se mettre en mouvement. La motivation est LE carburant nécessaire à la réalisation de tous les projets. Comme le dit l’auteur Peter J Davies : “la motivation est, pour l’esprit, semblable à de la nourriture. Une assiette seule ne suffit pas”. Autrement dit, elle s’entretient.

Fatigue, manque de stimulation, de reconnaissance… Quel qu’en soit la cause, la motivation au travail va et vient ce qui fait de ce processus mental un véritable challenge pour les entreprises. Dès lors, que vous soyez manager ou collaborateur, voici quelques clefs pour appréhender ces cycles d’énergie et maintenir sa motivation. 

 

1. Garder un objectif en ligne de mire

Accroître l’énergie de ses équipes ou sa propre motivation… Oui. Mais pour aller où ? Avoir un rêve en tête est le principal moteur pour passer à l’action. Garder le cap requiert donc une direction pour atteindre des objectifs clairs, précis et atteignables. 

Chaque action doit guider vers un résultat concret avec en ligne de mire, un objectif final qui a autant de sens d’un point de vu stratégique pour l’entreprise que pour chaque collaborateur. Il se doit donc d’être suffisamment inspirant avec pour avantage : de fédérer autour d’une vision commune.
Poursuivre des objectifs permet d’établir des priorités quotidiennes sur lesquelles se concentrer, étapes par étapes, pour retrouver une dynamique.

 

“la motivation est, pour l’esprit, semblable à de la nourriture. Une assiette seule ne suffit pas”

Peter J Davies

2. Accepter les périodes d’inconfort

Entre chutes libres et pics d’énergie le processus mental de la motivation n’est pas un long fleuve tranquille. Que la source soit d’ordre personnel ou professionnel, de nombreux facteurs entrent en ligne de compte.
Personne n’échappe à ces moments de crise entre pannes d’inspirations, manque d’énergie et baisse de motivation. « Il faut accepter que la tempête fait partie de la navigation », insiste Christophe Lehoux, CEO et consultant au sein du cabinet YouPerf.

 
Quel que soit la nature des évènements, accepter une période d’inconfort demande d’abord d’en identifier les causes. C’est ensuite au tour de l’intelligence émotionnelle de prendre le relai. Vis à vis de soi ou de ses collaborateurs, entretenir une attitude positive donne toutes ces chances au retour vers un cercle vertueux

 

3. Motivation interne et externe, l’une ne va pas sans l’autre

Climat de travail, rémunération, reconnaissance, autonomie… La motivation nous vient de facteurs internes et externes. Interne, elle vient nourrir une satisfaction personnelle, comme le sens donné à son travail. Externe, elle est associée à une récompense palpable, comme le salaire ou certains avantages.

Une des erreurs fréquentes des entreprises est de ne privilégier que l’une ou l’autre de ces deux principales sources de motivation. Une baisse d’investissement sonne l’heure de faire le bilan des sources internes et externes. Un équilibre des deux a toutes les chances de maintenir et d’accroître, sur la durée, l’intensité que nous mettons dans une action.

Comprendre les leviers motivationnels, ses impacts, jusqu’à renforcer la dynamique de son équipe pour atteindre ses objectifs… Un vaste sujet pour lequel YouPerf accompagne les professionnels via la formation : « Accroître sa motivation et celle de son équipe »

Management Motivationnel : Accroître sa Motivation et celle de son Équipe

 

 

 

Article réalisé par la journaliste Marion Biosse Duplan

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L’échec : une vraie vertu pour la réussite !!!

L’échec. Pour beaucoup d’entre nous, le mot résonne comme une tempête : celle de la défaite, du revers, du raté. Il y a beaucoup à dire à son sujet. Dans la vie pro comme dans la vie perso : comment gérer l’échec ? Si le sujet est très demandé, avant de se gérer , l’échec requiert, d’abord, une juste lecture. “ Il n’y a pas une vertu de l’échec, mais plusieurs , assure dans son ouvrage, l’écrivain et philosophe Charles Pépin. Véritable leçon de vie, le livre “ les vertus de l’échec “ est un soutien sans faille pour nous rappeler avec sagesse que l’échec n’est pas une défaite. C’est une victoire.

 

Changer le regard de l'échec

Le ratage semble entretenir une relation privilégiée avec notre aventure humaine “, nous rappelle le philosophe. Sportif de haut niveau, artiste, entrepreneur, salarié… De l’enfant que nous étions à l’adulte que nous sommes, nous avons tous connu le sentiment d’échec.

L’échec n’est pas celui d’une personne, mais celui d’une rencontre entre un de nos projets et un environnement. “ Changer de regard sur l’échec c’est aussi garder à l’esprit que le sentiment de défaite face un projet est un ressenti sur lequel nous pouvons travailler.

 

Ils ont échoué avant de réussir

Qu’ont en commun Charles de Gaulle, Steve Jobs, J. K. Rowling ou Serge Gainsbourg ? “ Vous l’aurez compris, si ces grands noms ont finalement connu un succès éclatant, c’est bien qu’ils ont su échouer avant de réussir.

De ce constat, l’histoire du tennisman Rafael Nadal évoquée dans le livre est un exemple terriblement inspirant. À Tarbes, en 1999, l’espagnol de 13 ans a perdu la demi-finale du championnat du monde des 12/14 ans contre le français Richard Gasquet. Ils ont le même âge, la même taille, mais l’un des deux est appelé à l’époque le “ Mozart du tennis français “.

Un moment difficile pour le jeune Nadal qui vient de perdre, ce jour-là, le match qui lui aurait permis de devenir le champion du monde de sa classe d’âge. Après sa défaite contre Richard Gasquet, le majorquin et lui se rencontreront à quatorze reprises. Nadal remportera les quatorze matchs. Ce qui a fait la différence ? “ Peut-être qu’il a appris en une seule défaite, ce que dix victoires n’auraient pu lui apprendre “, écrit Charles Pépin.

 

“le succès c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiame”

Churchill

L’échec pour comprendre, l’échec pour apprendre

Je n’ai pas échoué des milliers de fois, j’ai réussi des milliers de tentatives qui n’ont pas fonctionné. “ Ce sont les mots de Thomas Edison, le savant inventeur de l’ampoule électrique. L’échec fait partie intégrante du processus d’apprentissage. Si les succès sont réjouissants, les échecs ont l’avantage d’être riches d’enseignements.

Comme le souligne l’écrivain : “ un savant qui ne rencontre pas de problème, qui ne se heurte pas à l’échec de sa première intuition, ne trouvera jamais rien “. En somme, quand lerreur est comprise et rectifiée, elle est un tremplin vers le savoir.

Il peut s’agir d’un objectif de travail non atteint, d’un évènement qui s’est mal passé, d’un diplôme non validé. Cette expérience désagréable est aussi momentanée. Analyser ce qui a conduit à ce résultat demande le courage de dépasser ses croyances et de se remettre en question pour rectifier l’erreur initiale. C’est aussi accepter que l’on peut se tromper et savoir tirer des leçons pour transformer cette expérience, dite d’échec, en expérience d’apprentissage.


“ L’échec comme heureux accident “ ?

Et si l’échec, de quelque forme que ce soit, avez pour but d’amener une prise de conscience ? Parmi les nombreuses vertus de l’échec, il y a aussi la possibilité d’en faire deux choix de lectures. Charles Pépin insiste : il y a les échecs qui nous donnent la force immense de persévérer dans la même voie jusqu’à la réussite. Ils nous rendent plus combatifs, plus attentifs et même, plus aguerris. Mais il y a aussi les échecs dont le sens est tout simplement de nous rendre disponibles pour tout autre chose de mieux pour nous.

 

Rater ne veut pas dire, être un raté

Expérimenter un échec peut faire très mal. Parfois, jusqu’à nous pousser à la remise en question profonde, voire démesurée, de nos capacités et de notre personnalité. S’il est difficile de ne pas prendre l’échec de notre projet comme celui de notre personne, faire une autre lecture de l’échec doit nous aider à ne plus nous identifier à elle, mais à ramener notre défaite à une expérience passagère.

Vous l’aurez compris, finalement s’il n’y a qu’une chose à retenir, c’est qu’il n’y a pas d’échecs mais que des expériences.

Formation Performance : Un Mental Gagnant

 

 

 

Article réalisé par la journaliste Marion Biosse Duplan

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Face au travail hybride, les 5 clés pour assurer son management à distance

Un management “hybride“ ? Quésaco ? Propulsé par la crise du Covid-19, il consiste tout simplement à encadrer son équipe entre télétravail et salariés sur site. Si les avantages du télétravail ont convaincu autant du côté des salariés que du côté de l’entreprise, celui-ci pousse néanmoins à revoir son organisation et donc… son management. “Motiver ses troupes à revenir sur site“, “lâcher du lest ou au contraire, renforcer le contrôle“, sans parler de “préserver la cohésion d’équipe“ quand les apéros Zoom ont perdu la cote – sont autant de problématiques humaines soulevées par les chefs d’orchestre de cette nouvelle organisation de travail. Voici 5 clefs pour adapter son management en conséquence.

1. Recréer le collectif

Organisation chamboulée, éloignement géographique, nouvelle façon de communiquer etc. Il est normal que l’esprit collectif soit impacté lorsqu’on prend l’habitude de travailler seul depuis son canapé. Instaurer un cadre commun est un premier pas pour insuffler la même dynamique à tous les collaborateurs, quel que soit la distance.  

“Jouer collectif“ implique de donner du sens à l’existence de l’équipe à travers un but commun. Une fois les rôles de chacun définis: amener les membres à travailler ensemble sur une même tâche, conserver les échanges et rencontres d’équipe ainsi qu’assurer l’intégration des nouveaux arrivants sont autant d’actions rassurantes qui rappellent la notion d’engagement collectif.

2. Cultiver sa relation avec son équipe

 

” “Les managers qui s’en sortent le mieux sont ceux qui ont cultivé leurs relations avec leur équipe avant et après la mise en place de cette nouvelle organisation de travail hybride“, observe Christophe Lehoux, CEO et consultant au sein du cabinet YouPerf.

Vous l’aurez compris, l’humain est le principal ingrédient pour assurer un management en alternance entre maison et bureau et ce, quelque soit les objectifs définis. Face à une équipe disloquée, mieux vaut avoir instauré un climat de confiance le plus tôt possible. Chez soi ou sur site, le manager est celui vers qui on voudrait volontiers se tourner en cas de difficultés pour réaliser sa mission, de malaise relationnel dans l’équipe ou de problèmes perso faisant obstacles à l’efficacité au travail. Même à distance, le manager doit autant s’affirmer comme leader que respecter et écouter chaque membre avec bienveillance. Être attentif au moral des troupes, conserver les feedbacks, rappeler les réussites ou encore, alterner entre échanges collectifs et individuels sont autant de mesures qui contribuent à cultiver les liens entre le manager et son équipe.

 

3. Et pourquoi pas instaurer le flex office ?

Comment donner envie à son équipe de revenir au bureau lorsque celle-ci a goûté aux joies du travail depuis chez soi et a plus d’autonomie ? Si le télétravail s’est révélé très avantageux, il a néanmoins remis en question la fonction des locaux. Selon une étude*, près de 60 % des salariés confient retourner au bureau pour retrouver leurs collègues.  Du bureau “libre“ dans l’entreprise à l’espace de coworking jusqu’au café du quartier, le flex office ou l’absence d’un bureau attribué au salarié permet à chacun d’être plus autonome dans son organisation. Il permet en outre de répondre à la problématique des bureaux inutilisés depuis l’instauration du télétravail tout en faisant un pas de plus vers le confort, un point auquel les salariés sont de plus en plus attachés. Passer moins de temps dans les transports, casser la routine, être plus créatif… Selon un sondage Deskeo de 2021, près de 55% des entreprises françaises envisageraient d’adopter le flex office*.

 

4. Du management de contrôle au management de confiance

Le management hybride bouleverse la façon dont une entreprise mesure la valeur du travail obligeant les managers à revoir leur façon de piloter. Pas simple quand les équipes sont loin et que les échanges sont essentiellement des « Teams » et mails, synonymes de tâches en plus. Confiance et organisation sont les maîtres mots. Le distanciel ne doit plus être considéré comme une perte de contrôle mais comme le moment pour se consacrer à d’autres tâches que celles du bureau et demandant plus de concentration (74 % des télétravailleurs privilégient le travail à distance pour rédiger, selon une étude*). À raison de quelques jours par semaines, le distanciel peut devenir un moyen d’accroitre sa productivité. Encadrer mais lâcher prise sur la façon dont s’organisent ses collaborateurs est tout à fait possible, par exemple en planifiant des objectifs pour chacun à plus court terme avec des temps d’échange privilégiés réservés au retour au bureau.  

 

” Le distanciel n’est plus un problème mais plutôt une force“, témoigne un chef d’entreprise accompagné par le cabinet. “J’ai axé mon style de management sur plus de confiance et beaucoup moins de contrôle. Et tout cela se fait dans la planification des objectifs et leur mise en application“.

5. Une organisation béton

Ramener son bureau à la maison et aussi synonyme d’outils digitaux qui se multiplient autant que le nombre de fenêtres ouvertes sur l’ordinateur, jusqu’à ne plus rien y comprendre… Que ce soit pour échanger, répartir les tâches ou suivre de loin l’avancée du travail de chacun, trouver son outil repère est indispensable. Le pilote a besoin d’un tableau de bord parfaitement clair. Des outils collaboratifs comme Kanban, Asana ou Trello permettent d’avoir une vision globale de l’activité et de mettre en ordre ses tâches “à faire“, “en cours“ ou “déjà terminées“ avec des tableaux de bord colorés.
*Baromètre annuel Télétravail 2021 de Malakoff Humanis   

 


 

Article réalisé par la journaliste Marion Biosse Duplan

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