Vous l’aurez compris, l’humain est le principal ingrédient pour assurer un management en alternance entre maison et bureau et ce, quelque soit les objectifs définis. Face à une équipe disloquée, mieux vaut avoir instauré un climat de confiance le plus tôt possible. Chez soi ou sur site, le manager est celui vers qui on voudrait volontiers se tourner en cas de difficultés pour réaliser sa mission, de malaise relationnel dans l’équipe ou de problèmes perso faisant obstacles à l’efficacité au travail. Même à distance, le manager doit autant s’affirmer comme leader que respecter et écouter chaque membre avec bienveillance. Être attentif au moral des troupes, conserver les feedbacks, rappeler les réussites ou encore, alterner entre échanges collectifs et individuels sont autant de mesures qui contribuent à cultiver les liens entre le manager et son équipe.
3. Et pourquoi pas instaurer le flex office ?
Comment donner envie à son équipe de revenir au bureau lorsque celle-ci a goûté aux joies du travail depuis chez soi et a plus d’autonomie ? Si le télétravail s’est révélé très avantageux, il a néanmoins remis en question la fonction des locaux. Selon une étude*, près de 60 % des salariés confient retourner au bureau pour retrouver leurs collègues. Du bureau “libre“ dans l’entreprise à l’espace de coworking jusqu’au café du quartier, le flex office ou l’absence d’un bureau attribué au salarié permet à chacun d’être plus autonome dans son organisation. Il permet en outre de répondre à la problématique des bureaux inutilisés depuis l’instauration du télétravail tout en faisant un pas de plus vers le confort, un point auquel les salariés sont de plus en plus attachés. Passer moins de temps dans les transports, casser la routine, être plus créatif… Selon un sondage Deskeo de 2021, près de 55% des entreprises françaises envisageraient d’adopter le flex office*.
4. Du management de contrôle au management de confiance
Le management hybride bouleverse la façon dont une entreprise mesure la valeur du travail obligeant les managers à revoir leur façon de piloter. Pas simple quand les équipes sont loin et que les échanges sont essentiellement des « Teams » et mails, synonymes de tâches en plus. Confiance et organisation sont les maîtres mots. Le distanciel ne doit plus être considéré comme une perte de contrôle mais comme le moment pour se consacrer à d’autres tâches que celles du bureau et demandant plus de concentration (74 % des télétravailleurs privilégient le travail à distance pour rédiger, selon une étude*). À raison de quelques jours par semaines, le distanciel peut devenir un moyen d’accroitre sa productivité. Encadrer mais lâcher prise sur la façon dont s’organisent ses collaborateurs est tout à fait possible, par exemple en planifiant des objectifs pour chacun à plus court terme avec des temps d’échange privilégiés réservés au retour au bureau.